Ceci est le lieu de présentation de mon travail, mais il est aussi un carnet de réflexion sur le montage au sens large.
Il s’agit de notes personnelles sur ce que je vois, j’entends, je lis, un espace virtuel pour les garder en mémoire.
Monteur de profession, intéressé depuis mes premiers Lego à la combinaison de formes à des fins narratives,
mon apprentissage du montage est le fruit de rencontres.
Ma culture de l’image et du son vient d’horizons divers :
mon père peintre et graphiste, en est le premier déclencheur par la puissance des formes et des couleurs.
Les études m’ont ouvert les perspectives, le gout pour la transversalité. Les Beaux-Arts d’abord, l’école d’architecture ensuite.
Les rencontres se sont aussi mon professeur de trompette plus jeune, qui ouvre l’oreille à percevoir le son comme une matière.
Mon professeur de capoeira aussi, questionne l’énergie qui circule aussi bien dans le jeu que dans un plan.
Ces deux formes musicales et dansées m’ont confrontés à l’improvisation : la recréation constante à partir de ce qui est présent.
Investi dans le mouvement associatif, avec « les monteurs associés » d’une part en tant que secrétaire, ou bien en tant que membre
pour « la maison du film court« , ou « Gindou cinéma« , les échanges et les points de vue nourrissent mon rapport au métier.
Dernièrement j’ai eu également la chance d’enseigner le montage à Madagascar aux jeunes réalisateurs malgaches, une nouvelle étapes dans la volonté de transmettre et de partager les connaissances.
Ouvrir les champs, expérimenter, se questionner, sont ma manière d’aborder le montage.