Un voyage étonnant, une construction narrative qui progresse en spirale, toujours en mouvement.
Le cadre et le montage se mélangent, la première demi-heure est déroutante, il s’agit de prendre le plis d’un vocabulaire visuel.
Mon regard de spectateur est heurté à tout les degrés, rien ne s’installe, tout est digressions, qui est quoi? ou fini le geste?
Puis on assimile, on décide consciemment ou inconsciemment de se laisser porter et le film se déploie.
le montage se fait l’écrin de l’image et cesse la coupe impromptue, l’œil peut ainsi parcourir les plans.
Dont un sublime, une peinture animée, jeu de lumière, grâce de Boticelli, le soleil intérieur entre un instant de plein pied dans cet univers sombrement minéral et végétal.