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last day(s)

By 15 mai 2011No Comments

film écho, désaxé, envoutant.
Gus van Sant intime, la voix, le souffle.
Le montage comme structure vivante,  le travail sur le point de vue.
intérieur-extérieur, des autres de lui même, se parlant au fond de lui pour nous tous, Kurt Kobain ange d’une génération.

La moitié du film se situe à ses trois quarts pourtant par un chant profond, que l’on a entendu peu de temps auparavant,
Gus van Sant joue de la répétition de scènes identiques et la  séquence revient une nouvelle fois, cette première chanson que l’on a entendu peu de temps avant au loin, que l’on aurait presque pu railler comme les amants qui s’en inspire. La revoilà qu’on prend de plein fouet, on rembobine un peu en amont du plan et voici le chant qui monte en réponse,face à la caméra on se fait bouleverser sans crier gare. Il nous avait pourtant déja fait le coup avant, je pensais qu’il s’agissait là plus d’un effet de style pour rendre compte d’un homme perdu, pris au piège du labyrinthe de ses pensées. Et c’est nous spectateur qui évoluont à travers ce travail sur le point de vue, on clarifie pour un temps toute la complexité de l’histoire.
Leslie Schatz, le « dessinateur sonore » mêle la musique dans le quotidien des sons avec une rare justesse.Capture d’écran 2011-05-14 à 15.48.05

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