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mouvementimage

impression fugitive

By 6 avril 2009No Comments

Au retour, belle journée, repas discussion à la campagne, les lieux sont vus et revus, le temps est clos, 19h30 la ville approche, les maisons ont un toit à double pentes et les voitures quatre roues, pour autant le ciel s’éteint et ça devient splendide l’espace d’un instant. La redondance du couché de soleil est on ne peux plus « cliché » pourtant ce qui me frappe c’est la fugacité, et la force de la nature qui en découle.
J’aimerais voir des films ou l’image de la nature en est ce reflet, quelque chose de fulgurant.
J’avais vu ça dans intimité de patrice Chereau, les lieux sont simples, de l’urbain anodin, des lumières d’entre-deux pas vraiment le matin, pas vraiment le soir, pas vraiment le midi non plus, pas forcement belle. Puis des traitements tres beaux à l’interieur, une piece ou l’on revient sans cesse, clair-obscur mais sans la préciosité de « la jeune fille à la perle ». Et là à un moment donné on sort avec l’acteur, on le suit caméra à l’épaule, il cherche à suivre la personne avec qui il fait l’amour. Sans s’y attarder (la caméra est concentrée sur l’acteur), on assiste au déclin de la lumière, le ciel est tres beau, et le moment prend une dimension particuliere, on sens la plénitude qui suit l’orgasme.
Ca m’a beaucoup plu, j’aime beaucoup aussi le travail de terence malick dans la ligne rouge avec une nature omnipresente  dans « les moissons du ciel » par exemple on voit le ciel qui suis son court en parralèle de l’histoire des protagonistes. Dans la ligne rouge, la nature est elle aussi prédominante, on assiste a des valeurs de profondeur de champs, l’histoire de la guerre, ne va pas prendre plus d’inportance que l’histoire de la fourmi, suivant ou le point de la caméra ce fait, tout en étant dans le même temps, au sein d’un même plan séquence.
J’aimerais pouvoir faire une petite sequence du quotidien où à un moment donné la perception bascule, l’espace se transforme, puis l’instant d’après tout à disparu, un bref moment sans lui donner une place particuliere , libre à celui qui le perçoit de le ressentir.

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