Dernier film de chabrol sorti en salle ce mois ci, bellamy.
Longtemps que je n’avait pas ri en salle, longtemps aussi que je n’avais pas laissé un cinéaste me prendre par la main et me raconter une histoire.
Un travail ssez classique dans la narration, pas d’effet de manche, pas de déconstruction outre mesure, de retour vers le passé pour dépardieu, mais c’est tout, orson welles a inventé le flashback on peut donc dire que l’idée n’est pas neuve. Mais elle fonctionne car ce film est ecrit, ecriture de la narration, sur la base d’un polar contemporain, on nous mêne par la main à qui profite le crime et qu’est ce qui en découle ou en a découlé pour chaucn des personnages. Ensuite écriture des dialogues et c’est surtout là que je prend une claque, magistral, des répartis au millimêtre, Il n’a pas pris des manchots comme acteurs de toute façon. Mais comme on peut le voir dans l’extrait ci dessous les dialogues leur vont comme un gant, c’est bien troussé, un costard sur mesure, les associations vestimentaires en veux tu? en voila.
J’ai été déçu du montage en revanche pas sur l’aspect global, mais sur la façon notamment de monter les rencontres-discussion et sur la présentation des lieux que ce soit des intérieurs ou des extérieurs
Longtemps que je n’avait pas ri en salle, longtemps aussi que je n’avais pas laissé un cinéaste me prendre par la main et me raconter une histoire.
Un travail ssez classique dans la narration, pas d’effet de manche, pas de déconstruction outre mesure, de retour vers le passé pour dépardieu, mais c’est tout, orson welles a inventé le flashback on peut donc dire que l’idée n’est pas neuve. Mais elle fonctionne car ce film est ecrit, ecriture de la narration, sur la base d’un polar contemporain, on nous mêne par la main à qui profite le crime et qu’est ce qui en découle ou en a découlé pour chaucn des personnages. Ensuite écriture des dialogues et c’est surtout là que je prend une claque, magistral, des répartis au millimêtre, Il n’a pas pris des manchots comme acteurs de toute façon. Mais comme on peut le voir dans l’extrait ci dessous les dialogues leur vont comme un gant, c’est bien troussé, un costard sur mesure, les associations vestimentaires en veux tu? en voila.
J’ai été déçu du montage en revanche pas sur l’aspect global, mais sur la façon notamment de monter les rencontres-discussion et sur la présentation des lieux que ce soit des intérieurs ou des extérieurs
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Lorsque depardieu parle on voit depardieu, puis lorsque son frere-cornillac repond on le voit lui, on voit aussi un peu les silences, la réponse dans l’expression, mais dans l’ensemble il y avait beaucoup de systématisme. Je pense qu’on aurait pu être plus audacieux.
A fin du film je me suis rendu compte que j’en avait appris assez peu sur les lieux, on sait qu’on est dans le sud, entre Nimes et Sète, la lumiere est belle c’est vrai, mais j’ai l’impression qu’il n’a pas voulu que l’on se focalise sur une ambiance des lieux outre mesure, l’unité de lieu est présenté au début un peu a l’emporte pièce, vite evacué, 3 plan et zou,
Godard l’avait fait, mais bien plus réussi comme un pied de nez, là je voyais l’intention, mais pas le résultat escompté.
En revanche le travail de choix des interieur est réussi, surtout pour la maison de la femme de l’assassin, une maison pavillonaire, un eclairage ad hoc, parfait, à ce moment là j’ai ressenti un polar contemporain.
Lorsque depardieu parle on voit depardieu, puis lorsque son frere-cornillac repond on le voit lui, on voit aussi un peu les silences, la réponse dans l’expression, mais dans l’ensemble il y avait beaucoup de systématisme. Je pense qu’on aurait pu être plus audacieux.
A fin du film je me suis rendu compte que j’en avait appris assez peu sur les lieux, on sait qu’on est dans le sud, entre Nimes et Sète, la lumiere est belle c’est vrai, mais j’ai l’impression qu’il n’a pas voulu que l’on se focalise sur une ambiance des lieux outre mesure, l’unité de lieu est présenté au début un peu a l’emporte pièce, vite evacué, 3 plan et zou,
Godard l’avait fait, mais bien plus réussi comme un pied de nez, là je voyais l’intention, mais pas le résultat escompté.
En revanche le travail de choix des interieur est réussi, surtout pour la maison de la femme de l’assassin, une maison pavillonaire, un eclairage ad hoc, parfait, à ce moment là j’ai ressenti un polar contemporain.
Dans le même temps ou j’ai vu ce film je lisais un tres beau roman-polar : la contre enquète sur Emma bovary
http://www.tfmdistribution.com/bellamy/