film d’odysée, « elias » le personnage principal au lieu que son nom soit confondu avec « alias », ce qui le vexe, aurait pu être pris pour « iliade » d’homere. Cette idée de jouer sur des symboles continuellement, m’a plu. Tout est sujet a allégorie, ce ne fonctionne pas toujours, mais souvent. Elias n’est pas un homme, c’est l’incarnation de la jeunesse, de l’élan, il est donc forcément beau. Mais c’est là ou la subtilité de costa gavras prend le dessus, il joue avec cette beauté, le cliché prend valeur de parrabole. Il répetera ce principe à différent niveaux, on traverse les pays, les saisons, le couches sociales, les sexualités.
Le montage participe à l’élaboration d’un mouvement continu, difficile d’en montrer un extrait, tout ceux en ligne sont axé sur des dialogue.
La caméra n’est jamais fixe, les plan ne sont pas pour autant brutaux comme on pourrait s’attendre à un projet caméra à l’épaule, ni trop doucereux via l’emploi d’une steadycam accentuée. C’est un entre deux léger, qui donne du dynamisme dans le plan, un peu comme si on se mettait a la place de la fée clochette, une hauteur variable, un regard qui se porte se déporte, virevoltant.
Le montage ensuite se construit principalement des raccords de mouvements, les personnes, les choses traverse les plan, hormis lorsqu’un entretien ce met en place, moment de pause. C’est une marche continue, rapide, sans être saccadée, on parcours le film au ryhtme d’elias, on accélere quand il court, on se pose quand il parle, etc…
On assiste là a un montage dans le mouvement, on suit un corps qui s’attache à un autre, on assiste aussi à un jeu du chat et de la souris.